Histoire
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Les nombreuses campagnes de fouilles ont révélé plusieurs niveaux archéologiques.
Les multiples campagnes de fouilles, menées depuis la découverte du Gisement de La Micoque en 1895, ont permis le repérage de plusieurs niveaux archéologiques :
Une partie basse :
Elle est difficile à interpréter car les nombreux galets acheminés par la rivière ne permettent pas de distinguer le matériel archéologique.
Les niveaux E-H :
Ils correspondent à un niveau tayacien pour Denis Peyrony, instituteur dans le village des Eyzies.
Une particularité de ce gisement est la désilicification : le silex, qui a perdu sa silice, devient ainsi très fragile et s’abîme facilement. Jean-Philippe Rigaud, préhistorien, et André Debenath, archéologue, qualifient ce matériel attribué au Tayacien de moustérien abîmé par la désilicification.
Le niveau J :
Selon Jean-Philippe Rigaud et André Debenath, il s’agit de Moustérien à denticulé, ce qui correspond surtout aux outils de boucherie.
Le niveau L :
Il a été qualifié de Moustérien typique, avec notamment l’utilisation de la technique Levallois et du percuteur tendre.